griefs aux élus

16.01.19
Poubelles noires ou blanches ?
Nos griefs aux élus et aux trois partis traditionnels

Dans la liste, non exhaustive ci-après, nous faisons état des principales critiques que nous adressons, en priorité, à la municipalité et à son président, et, en second lieu, à certains conseillers généraux des trois partis politiques traditionnels (PDC, PLR, AdG).

  • Dans le nouveau projet de règlement, ils ont décidé de conserver exactement les mêmes taxes que celles prévues dans le règlement précédent, pourtant refusé par 70% des votants, en 2017.
  • Ils n’ont, à aucun moment, cherché à faire bénéficier la population montheysanne des avantages que pourrait offrir la présence de SATOM SA, située sur les terrains propriétés de la commune.
  • Alors qu’ils avaient décidé d’appliquer le nouveau règlement au 1er janvier 2019, ils ont attendu septembre 2018 pour solliciter son acceptation par le conseil général. Ce qui était bien trop tardif pour garantir le respect des délais et des procédures obligatoires, ainsi que l’organisation d’une possible consultation populaire.
  • Les élus des trois partis politiques traditionnels ont refusé, en séance du conseil général, de soumettre le projet de règlement à son acceptation par les citoyens.
  • De son côté, l’administration communale a refusé toute publication officielle de ce projet de règlement. Or, en Suisse, toute période référendaire ne démarre qu’après que le texte concerné ait été officiellement publié.
  • Cette même administration n’a pas osé publier son projet de règlement puisqu’elle le jugeait, elle-même, non officiellement publiable. Car le document en question ne pouvait, en aucun cas, être authentifié, vu les nombreuses modifications intervenues lors de la séance du conseil général, tenu la veille au soir.
  • De plus, elle a refusé d’adresser un exemplaire dudit projet de règlement à des représentants du comité référendaire.
  • La municipalité s’est efforcée de perturber la récolte des signatures, par diverses conférences de presse, invitation de la télévision en séance de la municipalité, séance officielle au Crochetan. Ses diverses actions s’ajoutent aux interventions des trois partis traditionnels invitant la population à ne pas contester les positions de la majorité des élus.
  • En date du 12 novembre 18, les présidents des deux conseils ont décidé de taire, à certains élus, à la presse et à la population, l'existence du recours adressé par le comité référendaire au Conseil d’Etat. Cela pour ne pas affaiblir le message officiel consistant à informer le public de la très prochaine mise en vigueur du nouveau règlement, soit au 1er janvier 2019.
  • Contrairement à l’art. 42 du projet de règlement, l’obligation d’une homologation par le conseil d’Etat, avant toute entrée en vigueur, a été, et se trouve encore aujourd’hui, transgressée.
  • La municipalité ne craint pas de menacer d’amendes les utilisateurs de sacs noirs, avant l’entrée en force du nouveau règlement. Si des contraventions devaient leur être infligées, rejoindront-elles le fiasco des 2 millions d’amendes adressées, à grand bruit, à 83 propriétaires au quartier des Semilles, lesquels, finalement, n’ont jamais rien payé ?
  • Affirmant, via la presse, que l’homologation future du Conseil d’Etat serait une simple formalité et aurait un effet rétroactif, le président Coppey voudrait nous faire croire qu’il est susceptible d’influencer ce même Conseil d’Etat. Ou, alors, qu’il disposerait d’informations confidentielles, soit celles que l’on refuse au simple citoyen.
  • Que penser de l’audace de certains élus, menaçant de plainte leurs administrés, sans ne jamais risquer aucune conséquence financière ou juridique, à titre personnel ?
  • Que penser des écarts de langage de ces mêmes personnes traitant les mécontents et référendaires de frustrés ?

La somme des faits relatés ci-dessus, ainsi que les questions qui en découlent, relèvent de décisions aisément vérifiables.
 
Avec une importante cohorte de citoyens, nous sommes affligés par cet enchainement d’éléments insolites et de procédures déconcertantes, dans un évident manque de considération de notre population.

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