Notre population désarçonnée

04.01.19
Notre population désarçonnée
Réponses à de nouvelles questions

Selon le « 20 Minutes », appelez-vous à la désobéissance civique ? Nous ne prônons que le respect du seul règlement homologué à ce jour, ce qui contredit cette allégation. C’est, bien plutôt, la précipitation de la Municipalité à vouloir imposer ses vues qui crée le trouble dans notre population désarçonnée, et rien d’autre (CLIQUER ICI).
 
M. Coppey, président, prétend que l’homologation du nouveau règlement sur les déchets sera chose faite courant février, et de manière rétroactive. Qu’en pensez-vous ?
On est en droit de se demander si, en plus de faire le forcing vis-à-vis de notre population, la Municipalité n’est pas en train de faire le même forcing vis-à-vis du Conseil d’Etat.
 
L’homologation par le Conseil d’Etat est-elle vraiment utile ?
Un nouveau règlement communal, non homologué par le Conseil d’Etat, ne peut pas entrer en force sur simple décision d’un exécutif local. Car le Conseil d’Etat doit l’analyser sous deux aspects : a) Vérifier que son contenu est conforme aux dispositions juridiques en vigueur. b) En sa qualité d’organe de surveillance des communes, s’assurer que tous les éléments de la procédure engagée par la commune ont respecté les différentes règles légales.
 
Nous avons constaté que, depuis le 3 janvier 2019, le nouveau projet de règlement sur les déchets, non homologué par le Conseil d’Etat, est enfin disponible sur le site officiel de la commune.
Nous pouvons en déduire que l’administration communale est suspendue aux publications de notre site. En effet, alors que nous dénoncions cette absence de document, encore en date du 2 janvier dernier, la commune a pris conscience de cette carence inacceptable et s’est empressée de la corriger le lendemain. Soit exactement 113 jours (!) après le début du délai référendaire imposé par elle.

En période de récolte de signatures, suite à notre demande à l’administration communale de nous fournir le nouveau règlement, elle nous a fait attendre deux semaines pour nous répondre par la négative. Ceci, en arguant qu’elle ne pouvait pas le faire avant une homologation par le Conseil d’Etat (CLIQUER ICI). Et voilà qu’aujourd’hui, toujours en l’absence de cette homologation (CLIQUER ICI), la commune juge que ce document, si longtemps attendu, est subitement publiable. Il s’agit là d’un nouvel enfumage municipal à l’adresse de notre population.
 
Après avoir reconnu, durant les premiers mois de 2018, qu’il n’y avait pas d’augmentation appréciable du tonnage des déchets récoltés, avec les sacs noirs, la commune a prétendu, par la suite, devoir faire face à une progression plus sensible des quantités en question. Cela à cause du tourisme des déchets. Qu’en pensez-vous ?
L’immense volume des matières plastiques n’est plus pris en charge par la déchetterie depuis début 2018, suite à la suppression de la benne des plastiques. Depuis lors, ces matières sont venues gonfler nos sacs à ordures. La suppression de cette benne des plastiques constitue une chicane supplémentaire qui contribue immanquablement à l’augmentation du tonnage des sacs plastiques récoltés.
 
A ceux qui rétorquent qu’il n’existerait pas de filière de recyclage des plastiques, nous confirmons qu’il est inutile de gonfler un sac blanc taxé avec des matières plastiques que SATOM incinère avec profit. Rappelons qu’en plus de devoir payer SATOM pour lui fournir son combustible, nous sommes encore obligés de lui racheter, sous forme du chauffage à distance, les calories que nous lui avons fournies.
 
Voilà le résultat auquel les politiciens nous conduisent lorsqu’ils s’occupent de problèmes qui relèvent prioritairement du domaine de l’économie, pour lequel ils n’ont pas été élus. Car, en plus de la gestion de nos déchets par l’autorité municipale, SATOM est aussi administrée par des représentants de la politique.

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