Dans l’édition N° 25 de La Châtaigne, nous avions eu l’occasion de vous expliquer comment le PDC et le PLR s’étaient réservés, pour l’actuelle période des élections communales, l’ensemble des espaces publicitaires en affiches papier (lire en page 8).
Cela ne leur suffit manifestement pas.
Rappelons que, lors de chaque campagne électorale, la municipalité, fait poser, aux frais de la commune, un certain nombre de supports d’affiches, selon le nombre de listes en présence et proportionnellement à chacune des formations politiques. Depuis quelques jours, l’entreprise dûment mandatée effectue ce travail, au plus près de sa conscience.
Cette année, l’Entente pour Monthey, dont la liste porte le numéro 6, a pu constater, sur la Place centrale, que son affiche était particulièrement bien en vue, en arrivant depuis Collombey. (Voir photo 1, soit 6 affiches côte à côte, et aucune affiche à l’arrière, du fait de la mauvaise exposition).
Cela a certainement dû causer, chez nos traditionnels adversaires, quelques coliques néphrétiques.
Et c’est avec surprise que les Montheysans ont constaté, aujourd’hui (25.09.20), que la municipalité avait engagé des frais, sur le dos des contribuables, pour balayer l’état de fait initial en privilégiant les seuls trois partis traditionnels (Photo 2).
Quant aux trois autres formations, elles ont été relayées à l’arrière, là où les professionnels avaient estimé inutile de coller des affiches, du fait du mauvais emplacement. Ainsi et dorénavant, l’affiche de l’Entente pour Monthey est dissimulée côté Office du Tourisme, là où aucun automobiliste ne risque de la voir. Que voilà une mise à l’écart supplémentaire, par crainte et dédain de courageux citoyens.
La majorité de la municipalité, qui tient à évacuer le plus possible de véhicules du centre-ville, au mépris de notre commerce de détail, a donc eu le culot de modifier une situation initiale, qui n’était pas de son goût.
Elle a décidé, autocratiquement et avec les deniers publics, de changer l’ordre des choses, à son unique avantage.
Décision indigne de démocrates mesquins.